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Immigration: Donald Trump rappelle Tom Homan
On s'attendait largement à ce que Homan se voie offrir un tel poste après la promesse de Trump de lancer la plus grande opération de déportation de l'histoire des États-Unis. Thomas Douglas Homan : Un aperçu complet de sa carrière et de son influence sur la politique d'immigration des États-Unis Thomas Douglas Homan est un éminent responsable américain de l'application de la loi, surtout connu pour son rôle de directeur par intérim de l'U.S. Immigration and Customs Enforcement (ICE) de janvier 2017 à juin 2018. Son mandat a coïncidé avec une période de changements importants dans la politique d'immigration des États-Unis sous l'administration Trump. La carrière de Homan reflète un engagement inébranlable en faveur de l'application des lois sur l'immigration et a laissé un impact durable sur le discours national entourant l'immigration. Premières années de vie et d'études Né le 28 novembre 1961 dans l'État de New York, Thomas Homan s'est lancé dans une carrière dans l'application de la loi après avoir terminé ses études. Il a obtenu un diplôme en justice pénale à l'université d'État de New York, ce qui a jeté les bases de ses futures activités au sein des services fédéraux chargés de l'application de la loi. Début de carrière dans l'application des lois sur l'immigration La carrière de M. Homan dans le domaine de l'application des lois sur l'immigration a commencé en 1984, lorsqu'il a rejoint la patrouille frontalière américaine en tant qu'officier de police. Il a commencé par patrouiller à la frontière entre les États-Unis et le Canada, où il a acquis une expérience directe des questions d'immigration. Faisant preuve de dévouement et de compétence, il a rapidement gravi les échelons, pour finalement intégrer le service d'immigration et de naturalisation (INS). L'évolution au sein de l'ICE Avec la création du ministère de la sécurité intérieure (DHS) en 2003, M. Homan a été intégré à l'ICE, une nouvelle agence créée sous l'égide du DHS pour s'occuper de l'application de la législation sur l'immigration et des questions connexes. Il a occupé divers postes de direction, notamment celui de directeur adjoint aux enquêtes, où il était chargé de superviser les enquêtes criminelles sur les violations des lois sur l'immigration. En 2013, sous l'administration Obama, M. Homan a été nommé directeur adjoint exécutif des opérations d'exécution et d'éloignement de l'ICE (ERO). À ce titre, il a géré l'identification, l'arrestation et l'expulsion des immigrés clandestins aux États-Unis. Il s'est attaché à donner la priorité à l'éloignement des personnes qui constituent une menace pour la sécurité nationale et la sûreté publique. Directeur intérimaire de l'ICE En janvier 2017, le président Donald Trump a nommé Thomas Homan au poste de directeur par intérim de l'ICE. Son leadership a marqué un changement important dans l'approche de l'agence en matière d'application des lois sur l'immigration. S'alignant sur les politiques rigoureuses de l'administration, Homan a demandé à l'ICE d'intensifier ses efforts pour localiser et détenir les immigrants sans papiers, indépendamment de leurs antécédents criminels. M. Homan est devenu un fervent défenseur d'une application rigoureuse de la législation sur l'immigration, participant fréquemment à des interviews dans les médias et à des auditions au Congrès. Il a souligné l'importance du respect de l'État de droit et a fait valoir qu'une application stricte de la loi était nécessaire pour décourager l'immigration illégale et protéger la sécurité nationale. Controverses et réactions du public Le mandat de M. Homan en tant que directeur par intérim n'a pas été exempt de controverses. Des groupes de défense et des critiques ont accusé l'ICE, sous sa direction, d'adopter des tactiques agressives et de ne pas tenir compte des préoccupations humanitaires. L'agence a dû faire face à des réactions négatives pour des actions telles que des raids sur les lieux de travail et la détention d'individus sans casier judiciaire. L'une des questions les plus controversées durant son mandat a été l'application de la politique de « tolérance zéro » de l'administration, qui a conduit à la séparation des familles à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Mme Homan a défendu cette politique comme une mesure nécessaire pour faire respecter les lois sur l'immigration, mais elle a dû faire face à d'importantes critiques de la part des législateurs, des organisations de défense des droits de l'homme et de l'opinion publique. Retraite et poursuite des activités de plaidoyer Thomas Homan a annoncé sa retraite de l'ICE en juin 2018. Il est toutefois resté une figure influente dans les débats sur la politique d'immigration. Il a continué à plaider en faveur de mesures d'application strictes et a fréquemment commenté les questions d'immigration lors de ses apparitions dans les médias et dans ses écrits. En 2019, le président Trump a annoncé son intention de nommer M. Homan « tsar des frontières » afin de coordonner les efforts d'application de la législation sur l'immigration dans l'ensemble des agences fédérales. Bien que M. Homan n'ait finalement pas assumé ce poste, son expertise et ses points de vue ont continué à influencer les discussions sur la politique d'immigration. Héritage et impact La carrière de Thomas Homan a laissé une marque indélébile sur l'application de la législation américaine en matière d'immigration. Sa position inébranlable sur les lois strictes en matière d'immigration et son rôle dans la mise en œuvre des politiques de l'administration Trump ont fait de lui une figure importante dans la conversation nationale en cours sur l'immigration. Les partisans de M. Homan le félicitent pour son engagement en faveur de l'application de la loi et de la sécurité nationale, arguant que ses politiques dissuadent l'immigration illégale et protègent les citoyens américains. Ses détracteurs, en revanche, affirment que son approche manque de compassion et ne tient pas compte des complexités de l'immigration, notamment des besoins humanitaires des migrants et des demandeurs d'asile. Conclusion La carrière de Thomas Douglas Homan résume les défis et les controverses inhérents à la politique d'immigration des États-Unis. Son influence s'étend au-delà de son mandat à l'ICE, puisqu'il continue d'être une voix éminente en faveur de mesures d'application rigoureuses. Alors que les États-Unis sont aux prises avec une réforme de l'immigration et cherchent à trouver un équilibre entre les préoccupations sécuritaires et les obligations humanitaires, les perspectives de Homan restent un élément essentiel du dialogue.

Italie: près de 2100 œuvres d'art contrefaites
Les autorités italiennes ont permis de démanteler un vaste réseau européen de faussaires d'art.

Année culturelle 2024: Entre le Qatar et le Maroc
Qatar 365 se rend à Marrakech pour l’Année culturelle 2024 Qatar-Maroc, une initiative qui vise à renforcer les liens culturels entre les pays. L'équipe foule le tapis rouge du Fashion Trust Arabia et rencontre des artistes qataris et marocains qui participent à cet échange culturel.

UE: Baisse de la production de vélos
De nouvelles données d'Eurostat montrent qu'en 2023, l'UE a produit 24% de bicyclettes de moins qu'en 2022. La plus forte baisse a été enregistrée en Roumanie, en Italie et au Portugal.

WLAN sous-marin: Start-ups et investisseurs
L'Europe excelle dans l'innovation en matière de technologies océaniques, mais peine à trouver des financements à risque. Une initiative de l'Union européenne a pour but de changer cette situation en aidant les startups à gagner la confiance des investisseurs.

L'UE: Entreprises sous contrôle étranger?
Les entreprises sous contrôle étranger représentent 15 % des emplois dans l'UE, le Luxembourg, la Pologne et la Slovaquie étant les pays où la part de l'emploi est la plus élevée.

EU DECODED: Loi sur la déforestation?
Les biens que nous achetons et les services que nous utilisons peuvent-ils affecter la survie de la forêt tropicale ?

UE: Indépendance énergétique!
La plupart des pays de l'UE ont encore un long chemin à parcourir pour parvenir à l'indépendance énergétique, mais l'Union excelle en matière de propreté et d'efficacité.

UE: Taxe sur les plateformes en ligne?
Dans le cadre de l'adoption récente par l'UE de nouvelles règles applicables aux services en ligne, les plateformes en ligne de location à court terme et de services de transport, telles qu'Airbnb et Uber, devront facturer la TVA à partir de 2030 au plus tard.

Géorgie: Terreur policière contre les civils!
Les ministres des Affaires étrangères ont demandé que "les droits fondamentaux, y compris la liberté de réunion pacifique et la liberté d'expression, soient maintenus et protégés conformément à la constitution de la Géorgie".

Trump persiste, France en alerte
Donald Trump (78), président des États-Unis, persiste dans sa politique de tariffs massifs, annoncés le 2 avril : 10 % sur toutes les importations, 20 % pour l’Union européenne et 34 % pour la Chine. Cette décision, qualifiée de « remède économique » par Trump, a plongé les marchés dans le chaos : Wall Street a chuté de 5,97 % le 4 avril, tandis que le CAC 40 à Paris a perdu 3,8 %. La France, inquiète, voit ses exportations vers les États-Unis – 48 milliards d’euros en 2024 – menacées.Face à cette escalade, Emmanuel Macron a réagi avec fermeté. Lors d’une réunion à l’Élysée le 6 avril, il a promis des « contre-mesures coordonnées » avec l’UE, incluant des taxes sur les produits américains comme le bourbon. Le Medef alerte sur « des dizaines de milliers d’emplois en danger » dans l’aéronautique et le luxe. Le FMI redoute une récession mondiale, et la Banque de France anticipe une inflation accrue. Alors que Trump reste inflexible – « Je ne reculerai jamais », a-t-il déclaré sur Truth Social –, la France cherche à protéger son économie dans cette tempête commerciale.

Bolloré face à un scandale africain
Le milliardaire français Vincent Bolloré, figure emblématique de l’industrie et des médias, est à nouveau au cœur d’une tempête judiciaire liée à ses activités en Afrique. En mars 2025, onze ONG regroupées sous le collectif Restitution Afrique ont déposé une plainte auprès du Parquet national financier (PNF) à Paris, accusant Bolloré SE, Vincent Bolloré et son fils Cyrille de « recel » et « blanchiment » dans l’exploitation de concessions portuaires en Afrique de l’Ouest. Ce scandale, qui fait écho à des années de controverses, remet en lumière les pratiques du groupe Bolloré sur le continent.L’affaire trouve ses racines dans la gestion de ports stratégiques, notamment à Lomé (Togo) et Conakry (Guinée). Selon aux représentants des médias, les magistrats soupçonnent depuis 2018 que le groupe a utilisé sa filiale Havas pour des services de conseil politique sous-facturés, facilitant l’obtention frauduleuse de ces concessions en échange de soutiens aux dirigeants locaux, comme Faure Gnassingbé et Alpha Condé. En 2021, Bolloré avait reconnu sa culpabilité via une procédure de « plaider coupable », acceptant une amende de 375 000 €, mais le tribunal avait rejeté cet accord, ouvrant la voie à un procès. En juin 2024, le PNF a requis un procès pour corruption, une décision toujours en attente.La plainte de 2025 va plus loin, ciblant les 5,7 milliards d’euros issus de la vente de Bolloré Africa Logistics à MSC en 2022. Les ONG estiment que ces profits proviennent d’activités illicites et exigent leur restitution aux populations africaines, s’appuyant sur une loi française de 2021. Le collectif dénonce un « système de corruption » bâti sur des liens étroits avec les élites politiques, citant des relations avec des chefs d’État comme Paul Biya (Cameroun) ou Denis Sassou-Nguesso (Congo).Malgré la cession de ses activités logistiques, Bolloré reste actif en Afrique via des plantations (Socfin), également critiquées pour des violations des droits humains. Le Norwegian Government Pension Fund Global, actionnaire minoritaire, a donné deux ans au groupe pour améliorer les conditions des travailleurs au Cameroun. Ces affaires entachent l’image d’un empire qui, pendant des décennies, a généré jusqu’à 80 % de ses profits en Afrique.Vincent Bolloré conteste ces accusations, ses avocats qualifiant le dossier de « juridiquement vide ». Mais ce scandale, amplifié par des posts sur X qualifiant Bolloré de « pilleur » du continent, pourrait marquer un tournant pour le magnat breton.

Pénurie de médicaments en France
Depuis plusieurs années, la France fait face à une pénurie croissante de médicaments, un problème qui s’aggrave et touche désormais des traitements essentiels. En 2023, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a recensé 4 925 signalements de ruptures ou risques de ruptures, contre 3 761 en 2022 et seulement 44 en 2008. Mais quelles sont les causes de cette crise qui inquiète patients et soignants ?La mondialisation de la production est un facteur clé. Environ 80 % des principes actifs des médicaments vendus en France proviennent d’Asie, notamment de Chine et d’Inde, rendant le pays vulnérable aux perturbations des chaînes d’approvisionnement. La pandémie de Covid-19 a révélé cette dépendance lorsque l’Inde a suspendu l’exportation de paracétamol en 2020. À cela s’ajoute la concentration de la production : selon Nathalie Coutinet, économiste, « 40 % des génériques sont fabriqués par deux laboratoires dans le monde », ce qui amplifie les risques en cas de problème.Un autre facteur est la faible rentabilité des médicaments anciens. Les traitements dits « matures », comme l’amoxicilline ou les anticancéreux génériques, sont peu coûteux – souvent moins de 25 € – et donc délaissés par les industriels au profit de molécules innovantes plus lucratives. En France, où les prix sont fixés par l’État et parmi les plus bas d’Europe, les laboratoires privilégient parfois d’autres marchés, accentuant les tensions.Les conséquences sont lourdes. Une étude de France Assos Santé révèle qu’un Français sur quatre a été confronté à une pénurie, 45 % devant reporter ou modifier leur traitement. Pour les anticancéreux ou les antibiotiques, ces ruptures peuvent être fatales. Face à cela, le gouvernement a lancé une feuille de route 2024-2027, prévoyant des stocks obligatoires de quatre mois pour les médicaments critiques et des incitations à la relocalisation (Ministère de l’Économie, 26 février 2024). Pourtant, les experts doutent : la production européenne reste limitée, et les sanctions de 8 millions d’euros infligées en 2024 à des laboratoires comme Biogaran ne résolvent pas les causes structurelles.Si des progrès sont notables – comme l’amélioration de l’approvisionnement en amoxicilline fin 2023, la situation reste fragile. Sans une stratégie européenne coordonnée et une réforme du modèle économique pharmaceutique, la France risque de voir ce problème perdurer.

Trump fait trembler les marchés
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2025, les marchés financiers mondiaux traversent une période de turbulences sans précédent. Les annonces répétées de droits de douane massifs, visant des partenaires commerciaux clés comme le Canada, le Mexique et la Chine, ont provoqué une onde de choc économique, faisant plonger les principaux indices boursiers. Mais quelles sont les raisons profondes de cet effondrement ? Explications.Dès le 2 avril 2025, Trump a signé un décret imposant des taxes de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, et de 10 % supplémentaires sur celles de Chine. Cette décision, entrée en vigueur le 5 avril, a été suivie de mesures de rétorsion : le Canada a annoncé des taxes sur 155 milliards de dollars canadiens de produits américains, tandis que la Chine a promis une riposte équivalente. Résultat : une guerre commerciale mondiale menace, et les investisseurs, pris de panique, vendent massivement. Le S&P 500 a chuté de 9,1 % et le Nasdaq de 9,8 % en une semaine, selon des posts sur X datés du 7 avril 2025, tandis que le Nikkei 225 japonais a perdu 8,7 % et le CAC 40 français 4,3 %.Les marchés redoutent plusieurs conséquences. D’abord, les droits de douane risquent de perturber les chaînes d’approvisionnement mondiales, augmentant les coûts pour les entreprises et, in fine, les consommateurs. Représentants des médias note que des secteurs comme l’automobile ou la technologie, fortement dépendants des échanges internationaux, sont particulièrement vulnérables. Ensuite, l’incertitude politique sème le doute : Trump, inflexible, a déclaré le 7 avril sur Truth Social qu’il n’envisageait « aucune pause » dans son offensive douanière, renforçant les craintes d’une escalade. Enfin, la hausse du dollar, dopée par ces tensions, pèse sur les matières premières et les cryptomonnaies: le bitcoin est tombé sous les 94 000 dollars.Pourtant, certains analystes relativisent. Kathleen Brooks, chez XTB, citée par Représentants de la presse, explique que le dollar a repris du terrain après une chute initiale, les marchés ajustant leurs attentes sur la politique monétaire américaine. De plus, des voix comme celle d’Elon Musk, proche de Trump, plaident pour des accords de libre-échange avec l’Europe afin de limiter les dégâts. Mais pour l’heure, la stratégie protectionniste de Trump domine, et les pertes se chiffrent en billions : environ 9 600 milliards de dollars se sont évaporés depuis janvier, selon des estimations relayées sur X.Cette crise, qualifiée de « Trump krach » par certains, rappelle les soubresauts de 1929 ou 2008, sans encore atteindre leur ampleur. Reste que la confiance en la première puissance économique mondiale vacille, et le monde retient son souffle face à un président qui semble jouer un jeu risqué avec l’économie globale.

Le Pen jugée: que devient le RN?
La condamnation de Marine Le Pen, prononcée le 31 mars par le tribunal correctionnel de Paris, continue de faire des vagues. Jugée coupable de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national), la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a écopé de quatre ans de prison, dont deux ferme sous bracelet électronique, d’une amende de 100 000 euros et, surtout, de cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate. Si cette décision compromet sa candidature à la présidentielle de 2027, une question plus profonde émerge: cette affaire marque-t-elle la fin de l’ascension de l’extrême droite en France ou un simple détour dans sa trajectoire?Marine Le Pen a dénoncé une « décision politique » sur TF1 le soir du verdict, quittant la salle d’audience avant la fin de la lecture pour marquer son désaccord. Elle a annoncé un appel et envisage de saisir le Conseil constitutionnel via une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), ainsi que la Cour européenne des droits de l’homme. La cour d’appel de Paris a indiqué, le 1er avril, qu’un nouveau procès pourrait aboutir à une décision d’ici l’été 2026, un calendrier qu’elle a qualifié de « très bonne nouvelle ». Mais au-delà de ces recours, le véritable enjeu réside ailleurs: qui portera les couleurs du RN en 2027 si elle reste inéligible?Jordan Bardella, président du parti, a fustigé un « déni de démocratie », mais refuse pour l’instant de se poser en successeur officiel. À Hénin-Beaumont, fief de Le Pen, les électeurs oscillent entre colère et désarroi. Pendant ce temps, la classe politique s’interroge : cette condamnation affaiblira-t-elle l’extrême droite ou renforcera-t-elle son discours victimaire ? François Bayrou, Premier ministre, a exprimé son « trouble » face à l’exécution immédiate, ouvrant la porte à une réflexion parlementaire , tandis que des voix à gauche, comme Marine Tondelier (EELV), insistent sur l’exemplarité des élus. La vraie question demeure : cette secousse judiciaire redessinera-t-elle le paysage politique français ?

Donald J. Trump: L'Amérique est de retour
Le 20 janvier 2025, Donald Trump a prêté serment en tant que 47e président des États-Unis (MAGA = Rendre l'Amérique grise à nouveau). Ses partisans estiment que son retour au pouvoir stimulera de nouveau l’économie grâce à des baisses d’impôts et à des investissements dans les industries nationales. De plus, Trump s’est engagé à renforcer la sécurité nationale, notamment en améliorant le contrôle aux frontières.Les soutiens de sa politique «America First» pensent qu’elle permettra de réaffirmer l’influence mondiale des États-Unis et de négocier des accords commerciaux favorables. De nombreux Américains et observateurs internationaux attendent de voir comment Trump concrétisera ses promesses dans les prochains mois et années.

Commémoration: 80 ans après Auschwitz
Quatre-vingts ans se sont écoulés depuis la libération du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, lieu emblématique de l’horreur nazie. Aujourd’hui, des dirigeants politiques, des survivants, des historiens et des citoyens du monde entier se réunissent pour honorer la mémoire des millions de victimes de l’Holocauste et pour rappeler l’importance de transmettre cet héritage aux générations futures. La signification d’un tel anniversaireCette commémoration revêt une portée universelle:Auschwitz reste le symbole de la barbarie à laquelle peuvent conduire la haine, le racisme et l’antisémitisme lorsque les institutions et les consciences faillissent. À l’heure où les témoins directs de ces atrocités se font de plus en plus rares, la responsabilité de perpétuer leur récit incombe à chacun d’entre nous. Cet anniversaire rappelle que la mémoire demeure un rempart indispensable contre la banalisation du mal et la résurgence des idéologies extrémistes. Les leçons à retenir de l’Holocauste- La défense des droits fondamentaux:L’Holocauste démontre combien la protection des libertés individuelles, de la dignité et de l’égalité doit être un pilier incontestable dans toutes les sociétés. Des garde-fous législatifs et culturels sont essentiels pour empêcher les dérives autoritaires et discriminatoires.- L’importance de l’éducation:L’enseignement de l’histoire et de ses leçons doit être préservé et renforcé. Il ne s’agit pas seulement de décrire des faits, mais de transmettre la compréhension des mécanismes qui ont mené à la persécution systématique de populations entières. Les programmes scolaires, les musées et les témoignages directs jouent ici un rôle fondamental pour immuniser la société contre le négationnisme et l’ignorance.- La vigilance face aux discours de haine:Le génocide des Juifs d’Europe fut l’aboutissement progressif de l’antisémitisme, d’une propagande d’État et d’une déshumanisation galopante. Dans notre monde connecté, la haine trouve d’autant plus facilement un écho à travers les réseaux sociaux. Il incombe alors aux États, aux entreprises du numérique et à la société civile de lutter fermement contre la propagation des discours racistes ou antisémites. - La solidarité internationale:Le tragique échec de la communauté internationale à prévenir la Shoah souligne la nécessité d’une coopération renforcée pour protéger les populations vulnérables. Les Nations unies et les organisations de défense des droits humains doivent veiller à ce que les appels à la violence et les persécutions ne demeurent jamais ignorés ni impunis.Un devoir de mémoire pour l’avenirQuatre-vingts ans après la libération d’Auschwitz, cette commémoration n’est pas qu’un hommage aux disparus, c’est aussi un avertissement solennel. Le souvenir des victimes impose à l’humanité la responsabilité de lutter contre tout germe de haine et de tyrannie. Alors que les menaces xénophobes et discriminatoires persistent, il appartient à chacun de nous – gouvernements, institutions, citoyens – de faire vivre la mémoire de l’Holocauste afin d’empêcher que de telles tragédies ne se reproduisent.Personne ne doit oublier - Les accusateurs du procès des criminels de guerre de Nuremberg contre les principaux responsables de la Seconde Guerre mondiale n'étaient pas en premier lieu les procureurs, mais c'était la civilisation, car c'est la civilisation qui ne doit plus jamais permettre qu'une barbarie comme l'Holocauste se reproduise, et c'est la civilisation qui doit condamner la barbarie de l'État de terreur qu'est la Russie, pendant la guerre d'Ukraine, car c'est à cause de cette barbarie que la Russie et son peuple sont marqués pour des siècles comme un peuple de terreur, comme l'était autrefois l'Allemagne nazie!

L'antisémitisme gagne du terrain
Dans le contexte de la commémoration annuelle de l'Holocauste, diverses organisations internationales et communautés juives mettent en garde contre l'augmentation inquiétante des incidents antisémites dans différents pays. Selon des rapports récents d'organisations de défense des droits de l'homme, les discours de haine, les agressions et les manifestations d'intolérance à l'égard de la communauté juive se multiplient en même temps que les actes de commémoration des victimes de la Shoah.Les représentants de la communauté juive sont préoccupés par les données montrant une augmentation de la propagande et des stéréotypes antisémites, en particulier dans l'environnement numérique. Les plateformes de médias sociaux sont devenues un espace où prolifèrent les messages de haine et les théories du complot, parfois amplifiés par des groupes extrémistes qui cherchent à banaliser ou à nier les crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale.Les institutions internationales, telles que l'ONU et l'UNESCO, ont réitéré la nécessité d'éduquer les nouvelles générations pour contrer la résurgence de l'antisémitisme. Le secrétaire général des Nations unies a appelé les gouvernements à coopérer et à s'engager à renforcer les politiques publiques qui promeuvent la tolérance, la mémoire historique et le respect de la diversité culturelle.Entre-temps, des cérémonies de commémoration de l'Holocauste ont lieu dans le monde entier pour honorer la mémoire des millions de Juifs assassinés par le régime nazi et ses collaborateurs. Ces activités visent également à souligner l'importance de poursuivre la lutte contre la haine et le sectarisme sous toutes leurs formes, et à mettre en évidence la valeur de l'éducation dans la prévention de futures atrocités.La communauté internationale insiste sur le fait que le souvenir des victimes de la Shoah ne doit pas se limiter à des actes symboliques, mais doit se traduire par des actions concrètes contre l'antisémitisme et toutes les formes de discrimination. On espère ainsi que l'héritage de ceux qui ont subi le plus grand génocide de l'histoire européenne renforcera la défense des droits de l'homme et de la dignité de tous les peuples.HOLOCAUSTE:L'Holocauste, connu en hébreu sous le nom de Shoah, représente l'un des crimes les plus odieux commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre 1941 et 1945, l'Allemagne nazie et les pays qui ont collaboré avec elle ont assassiné systématiquement près de six millions de Juifs dans l'Europe occupée, soit environ les deux tiers de la population juive du continent à l'époque.La persécution et l'extermination ont été menées par diverses méthodes, notamment des déportations massives vers des ghettos et des camps de concentration, où des hommes, des femmes et des enfants ont été contraints de vivre dans des conditions inhumaines avant d'être exécutés ou transférés dans des chambres à gaz. Cette horreur a été encouragée par une politique de haine raciale promue par le régime nazi, qui a dirigé sa violence non seulement contre la population juive, mais aussi contre d'autres groupes minoritaires.Malgré les efforts de diverses organisations et pays pour aider les victimes, le régime nazi a réussi à mettre en place une machine de mort sans précédent. L'Holocauste a laissé une trace indélébile dans la mémoire collective de l'humanité et a fait l'objet de recherches historiques approfondies pour comprendre les causes et le processus qui ont conduit à un tel génocide.Aujourd'hui, les survivants et les proches des victimes continuent de partager leurs témoignages afin d'empêcher que des atrocités similaires ne se reproduisent. Les musées, mémoriaux et centres de documentation du monde entier constituent des espaces d'apprentissage et de réflexion, où les générations futures peuvent comprendre l'importance de la tolérance et du respect de la dignité humaine.La commémoration de l'Holocauste est un appel à ne pas oublier les événements qui ont eu lieu et à renforcer l'engagement international en faveur de la défense des droits de l'homme, de la lutte contre l'antisémitisme et de la préservation de la paix.

Allemagne: Paquet de réformes sur les migrations
Le parti allemand CDU/CSU a obtenu une majorité au Bundestag pour ses demandes de renforcement drastique de la politique d'asile. Le Parlement a approuvé une motion en cinq points qui, entre autres, appelle à des contrôles permanents aux frontières, au rejet des personnes en quête de protection et à la détention des étrangers qui ont reçu l'ordre de quitter le pays.Les partis allemands FDP et AfD (Alternative pour l'Allemagne) avaient signalé leur soutien à la motion, ce qui signifie que le SPD et les Verts, y compris le chancelier Olaf Scholz (SPD) et Robert Habeck (Verts), ont échoué lamentablement à empêcher un changement de la politique d'asile en Allemagne. La peur honteuse du SPD et des Verts d'une perte totale de pouvoir dans le Bundestag sortant était presque tangible.Alice Weidel, candidate à la chancellerie pour l'AfD, a abordé la question de l'immigration dans son discours et a déclaré que les politiques actuelles du SPD et des Verts étaient mortelles et affectaient l'ensemble du pays. Elle a accusé la coalition rouge-verte d'organiser des manifestations « aux dépens des victimes ». Mme Weidel a également critiqué l'incompréhensible photo de grin des Verts lors de la manifestation à Berlin, à l'occasion d'un service commémoratif pour les victimes des meurtres d'Aschafenburg.Avant le vote, le «toujours» chancelier Olaf Scholz (66, SPD), qui, après presque quatre ans, a complètement échoué avec sa politique en République fédérale d'Allemagne, a fait une déclaration gouvernementale dans laquelle il n'a pu que louer le travail de son gouvernement, comme toujours. S'en est suivie une bataille de mots entre le chef du gouvernement et l'opposition ! Dans son discours, M. Merz a souligné que le SPD et les Verts sont également «de plus en plus petits». Ils doivent maintenant accepter que la bonne décision soit prise sans eux, mais sur la base des mérites de l'affaire. «Une bonne décision n'est pas mauvaise si les mauvaises personnes l'approuvent».

Europe: Le trafic aérien et le climat
Après l’effondrement drastique du nombre de passagers pendant la pandémie de Covid-19, le trafic aérien au sein de l’Union européenne connaît une reprise progressive. Cependant, selon de nombreux experts et organisations environnementales, cette remontée demeure en deçà de ce qui serait nécessaire pour répondre efficacement aux défis climatiques actuels.Une reprise économique attendue, mais un impact carbone préoccupantAu cours des derniers mois, les compagnies aériennes ont enregistré une hausse de la demande de vols, tant pour des raisons professionnelles que touristiques. Si la reprise soutient l’emploi et la croissance du secteur aérien, les émissions de gaz à effet de serre (GES), dont le CO₂, suscitent des inquiétudes. En effet, l’avion reste l’un des moyens de transport les plus polluants par passager-kilomètre.De récentes études de la Commission européenne soulignent que, même si le trafic n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant la pandémie, les émissions liées à l’aviation européenne continuent de croître. L’UE a fixé des objectifs ambitieux pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, notamment par le biais du Pacte vert pour l’Europe (Green Deal), mais le secteur aérien reste l’un des domaines les plus complexes à décarboner.Les mesures prises par l’Union européenne - La Commission européenne a entrepris plusieurs initiatives pour freiner l’impact environnemental de l’aviation:- Mise en place du système d’échange de quotas d’émission (ETS) : les compagnies aériennes opérant dans l’UE doivent acquérir des quotas d’émission pour leurs vols intra-européens.- Introduction de carburants durables : le développement et l’utilisation de carburants durables pour l’aviation (SAF – Sustainable Aviation Fuel) sont encouragés via des programmes de subventions et de recherche.- Promotion de la multi-modalité : l’UE vise à favoriser le transfert vers des modes de transport moins polluants (train, bus à faibles émissions, etc.) pour les trajets de courte distance.Bien que ces mesures témoignent d’une volonté politique, les organisations environnementales réclament des réformes plus strictes, telles que l’instauration de taxes sur le kérosène ou la limitation des vols courts lorsque des alternatives ferroviaires efficaces existent.Un secteur en mutation, mais des efforts supplémentaires requisLes compagnies aériennes elles-mêmes investissent de plus en plus dans le renouvellement de leur flotte avec des appareils moins énergivores et l’exploration de nouvelles technologies, comme les avions électriques ou à hydrogène. Toutefois, ces innovations se heurtent à plusieurs défis : coûts de développement élevés, infrastructures aéroportuaires à adapter et limitations technologiques.D’après les spécialistes, la réduction de l’impact environnemental de l’aviation ne pourra se faire uniquement grâce aux améliorations technologiques. Une évolution du comportement des voyageurs, appuyée par des politiques publiques incitatives, sera également nécessaire. Par exemple, encourager la visioconférence dans le cadre professionnel ou le tourisme de proximité pourrait contribuer à diminuer la demande de vols à courte ou moyenne distance.Des perspectives incertainesSi l’Union européenne affiche une volonté de concilier la reprise du transport aérien avec la transition écologique, de nombreux observateurs s’interrogent sur l’efficacité réelle des mesures en place. La demande croissante pour les déplacements internationaux, stimulée par la reprise économique et la levée progressive des restrictions liées à la pandémie, pourrait relancer les émissions de CO₂ bien au-delà des niveaux pré-Covid.Les années à venir seront décisives pour l’aviation européenne. La bataille pour réduire les émissions de GES et contenir l’impact climatique tout en permettant la croissance économique du secteur reste un exercice d’équilibriste. La question est de savoir si l’UE parviendra à imposer les transformations nécessaires sans freiner la reprise du trafic et, par conséquent, l’activité économique qui en dépend.

IA aide-t-elle à choisir les candidats?
L’utilisation de l’intelligence artificielle dans les processus de recrutement suscite un engouement grandissant, notamment au sein des grandes entreprises. Promettant efficacité, rapidité et objectivité, ces algorithmes sont censés faciliter la sélection des profils les plus adaptés à des postes souvent très convoités. Mais cette technologie est-elle réellement à la hauteur de ses promesses ?De plus en plus de sociétés confient à l’IA des tâches traditionnellement réservées aux recruteurs : présélection de CV, analyse de lettres de motivation ou encore évaluation des compétences lors d’entretiens virtuels. Grâce à des modèles statistiques complexes, les logiciels trient et classent les candidatures, réduisant ainsi le temps et le coût du recrutement. Pour de nombreux responsables RH, c’est un gain de productivité indéniable.Néanmoins, l’objectivité tant vantée fait débat. Certains algorithmes, entraînés à partir de données historiques, reproduisent malgré eux des biais déjà présents au sein de l’entreprise. “Lorsqu’un modèle s’appuie sur des critères qui favorisent un type de parcours ou de profil, il risque d’exclure des candidats pourtant compétents”, souligne Marine Dupont, consultante en ressources humaines à Paris. De plus, le fonctionnement de ces systèmes reste opaque, rendant difficile la contestation d’une décision jugée injuste ou discriminatoire.Malgré ces réserves, l’avenir du recrutement semble indissociable de l’IA. Pour limiter les dérives, les experts recommandent une utilisation complémentaire : l’humain conserve un rôle clé dans l’évaluation finale, tandis que l’IA épaule les recruteurs dans la phase initiale de sélection. Une chose est sûre : si l’IA peut accélérer le processus et réduire certaines formes de subjectivité, elle ne remplacera pas de sitôt la sensibilité et le discernement humains, indispensables pour repérer les talents les plus prometteurs.