Deutsche Tageszeitung - Dernières vidéos

Dernières vidéos

Quatrième week-end de manifestations contre la guerre terroriste menée par la Russie en Ukraine

Quatrième week-end de manifestations contre la guerre terroriste menée par la Russie en Ukraine

Quatrième week-end de manifestations contre la guerre terroriste menée par la Russie en Ukraine

Marioupol : une mère et son enfant meurent après une attaque terroriste russe

Marioupol : une mère et son enfant meurent après une attaque terroriste russe

Marioupol : une mère et son enfant meurent après une attaque terroriste russe

L'armée terroriste criminelle russe bombarde Kiev (Ukraine)

L'armée terroriste criminelle russe bombarde Kiev (Ukraine)

L'armée terroriste criminelle russe bombarde Kiev (Ukraine)

"Nous allons tout reconstruire" : la promesse du président ukrainien

"Nous allons tout reconstruire" : la promesse du président ukrainien

Honneur à l'Ukraine héroïque! Слава героїчній Україні!

Honneur à l'Ukraine héroïque! Слава героїчній Україні!

Honneur à l'Ukraine héroïque! Слава героїчній Україні!

Ehre der heldenhaften Ukraine  -  Слава героїчній Україні  -  Glory to heroic Ukraine  -  Honneur à l'Ukraine héroïque  -  ¡Gloria a la heroica Ucrania!

Ehre der heldenhaften Ukraine - Слава героїчній Україні - Glory to heroic Ukraine - Honneur à l'Ukraine héroïque - ¡Gloria a la heroica Ucrania!

Ehre der heldenhaften Ukraine! Слава героїчній Україні! Glory to heroic Ukraine! Honneur à l'Ukraine héroïque! ¡Gloria a la heroica Ucrania!

Guerre terroriste russe : les Russes attaquent Kiev

Guerre terroriste russe : les Russes attaquent Kiev

Guerre terroriste russe : les Russes attaquent Kiev

Guerre en Ukraine : les habitants de la ville d'Irpin fuient les bombardements russes

Guerre en Ukraine : les habitants de la ville d'Irpin fuient les bombardements russes

Guerre en Ukraine : les habitants de la ville d'Irpin fuient les bombardements russes

Inquiétude autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl

Inquiétude autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl

Inquiétude autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl

Invasion russe de l'Ukraine : guerre des mots à Kyiv et Moscou

Invasion russe de l'Ukraine : guerre des mots à Kyiv et Moscou

Invasion russe de l'Ukraine: guerre des mots à Kyiv et Moscou

Ukraine: le nombre de réfugiés augmente de jour en jour, ils sont déjà plus de deux millions

Ukraine: le nombre de réfugiés augmente de jour en jour, ils sont déjà plus de deux millions

Ukraine: le nombre de réfugiés augmente de jour en jour, ils sont déjà plus de deux millions

Donald J. Trump: L'Amérique est de retour

Donald J. Trump: L'Amérique est de retour

Le 20 janvier 2025, Donald Trump a prêté serment en tant que 47e président des États-Unis (MAGA = Rendre l'Amérique grise à nouveau). Ses partisans estiment que son retour au pouvoir stimulera de nouveau l’économie grâce à des baisses d’impôts et à des investissements dans les industries nationales. De plus, Trump s’est engagé à renforcer la sécurité nationale, notamment en améliorant le contrôle aux frontières.Les soutiens de sa politique «America First» pensent qu’elle permettra de réaffirmer l’influence mondiale des États-Unis et de négocier des accords commerciaux favorables. De nombreux Américains et observateurs internationaux attendent de voir comment Trump concrétisera ses promesses dans les prochains mois et années.

Kirk assassiné: Trump secoué!

Kirk assassiné: Trump secoué!

L’assassinat de Charlie Kirk, figure conservatrice de premier plan, a sidéré l’Amérique et ravivé le débat sur la violence politique. Mercredi soir, lors d’un déplacement sur le campus de l’Utah Valley University, l’orateur de 31 ans a été mortellement atteint par un tir ciblé, sous les yeux de milliers de participants venus assister à une séance de questions‑réponses. Le choc, d’abord local, s’est transformé en onde nationale.Les autorités fédérales et de l’Utah ont rapidement ouvert une enquête d’ampleur, mobilisant des équipes spécialisées, des moyens de vidéosurveillance et un appel massif à témoins. Un suspect de 22 ans, Tyler Robinson, a été placé en garde à vue. Les enquêteurs envisagent des chefs d’accusation de meurtre aggravé et d’autres délits liés à l’usage d’arme à feu, tout en précisant que l’intéressé est présumé innocent tant qu’un tribunal ne s’est pas prononcé. Des éléments matériels — dont des images de caméras, des messages échangés et des munitions portant des inscriptions — alimentent les premiers constats, mais le mobile exact reste en cours d’examen.Le président Donald Trump a exprimé ses condoléances et appelé ses partisans au calme et à la non‑violence. Dans un geste symbolique, il a annoncé son intention de décerner à titre posthume la Médaille présidentielle de la Liberté à Charlie Kirk, soulignant l’influence de ce dernier sur une génération de militants conservateurs. La décision marque un moment politique fort : elle unit l’électorat qui admirait l’activiste, tout en obligeant la Maison‑Blanche à affiner sa rhétorique sur la sécurité des événements publics et la responsabilité civique en période de tensions.À Salt Lake City, le gouverneur Spencer Cox a condamné l’attaque avec fermeté et promis de poursuivre la peine la plus sévère permise par la loi si la culpabilité est établie. Les autorités de l’État et les services fédéraux coordonnent la suite des investigations, tandis que des mesures de sécurité supplémentaires sont discutées pour les rassemblements politiques et universitaires. Des veillées et hommages se sont multipliés dans le pays ; un moment de recueillement a notamment été observé avant un match majeur, signe que l’émotion dépasse les clivages habituels.Dans les heures qui ont suivi, un flot de rumeurs et de fausses identifications a circulé en ligne, illustrant la vitesse à laquelle la désinformation prospère après une tragédie. De faux « scoops », des titres manipulés et même des réponses contradictoires d’outils d’IA ont entretenu la confusion. Les autorités exhortent le public à se fier uniquement aux informations officielles et à éviter toute chasse à l’homme numérique.Au‑delà de l’enquête, l’impact politique est immédiat. Charlie Kirk, à la tête d’un vaste réseau militant, occupait une place singulière dans la galaxie conservatrice ; sa disparition oblige les leaders à réorganiser des agendas et à redéfinir certains messages. Pour la Maison‑Blanche, le défi est double : canaliser l’émotion de son camp tout en prévenant l’escalade. Pour l’opposition, le moment appelle à la condamnation unanime des violences et à la protection des libertés publiques, y compris sur les campus, sans céder à la tentation de l’instrumentalisation.À ce stade, une constante s’impose : les États‑Unis affrontent, une nouvelle fois, la question brûlante de la parole politique dans l’espace public, de la sécurité des débats et de la responsabilité collective. L’enquête suit son cours ; elle devra établir le mobile, les circonstances précises du tir et les éventuels relais qui ont mené à ce geste. En attendant, un pays entier enterre un militant connu et se regarde dans le miroir de sa propre fracture.Nota bene: Cet article reflète l’état des informations disponibles au 12 septembre 2025.

France bloquée: qui gouverne?

France bloquée: qui gouverne?

La France s’est réveillée le 10 septembre 2025 avec des opérations escargot, des barrages filtrants et des voies ferrées ralenties. Sous la bannière « Bloquons tout », la colère sociale a convergé avec la crise institutionnelle : deux jours plus tôt, le gouvernement avait été renversé à l’Assemblée nationale. Dès le lendemain, un nouveau chef du gouvernement était nommé, missionné pour arracher un budget et une majorité introuvables. Blocage social, blocage parlementaire, blocage budgétaire : le pays avance au pas de charge sur une ligne de crête.D’où vient l’impasse ?La séquence s’est ouverte lorsque l’exécutif a provoqué des législatives anticipées à l’été 2024. Le scrutin des 30 juin et 7 juillet a débouché sur une Assemblée sans majorité, structurée en trois blocs antagonistes. Après une phase de tractations avortées, un chef du gouvernement a été nommé à la rentrée 2024. Quelques mois plus tard, un nouveau cabinet a tenté d’imposer une trajectoire de redressement des comptes publics ; il a fini renversé par un vote de défiance le 8 septembre 2025. Le 9 septembre, un autre Premier ministre a pris la tête de l’exécutif : cinquième à occuper Matignon en moins de deux ans, il assume un double mandat – trouver des compromis parlementaires et ramener de la lisibilité économique avant la fin de l’année.La stratégie Macron : tenir le centre, passer le budget, contenir la rueLe cap présidentiel repose sur trois leviers. D’abord, tenir le cœur de l’échiquier en privilégiant un profil loyal et « transversal » à Matignon, supposé parler à droite modérée tout en négociant au cas par cas avec des sociaux‑démocrates. Ensuite, sécuriser les comptes publics : l’exécutif veut ramener le déficit sur une trajectoire compatible avec les engagements européens, alors que le service de la dette pèse lourdement et que la croissance ralentit. Enfin, désamorcer la conflictualité sociale : certaines mesures les plus clivantes annoncées au cœur de l’été – comme la suppression de jours fériés – sont déjà réévaluées, signe que la majorité cherche une voie praticable sans rallumer l’incendie.Une rue mobilisée mais hétérogèneLe 10 septembre 2025, l’Intérieur a recensé environ 175 000 participants dans plus de 500 rassemblements et plus de 250 blocages, avec des centaines d’interpellations sur l’ensemble du territoire. Les chiffres revendiqués par les syndicats sont plus élevés. La sociologie du mouvement est composite : jeunesse précarisée, salariés du public et du privé, militants syndicaux et collectifs locaux. Son mot d’ordre – « bloquer » – agrège des colères multiples : pouvoir d’achat, réforme des retraites non digérée, crainte d’un « tour de vis » budgétaire, et rejet d’un système politique perçu comme sourd.Ce que propose MatignonLe nouveau Premier ministre promet un « changement de méthode » : audit des marges de manœuvre, consultations tous azimuts (groupes parlementaires, partenaires sociaux, collectivités) et priorité absolue au budget. Dans les faits, il doit bâtir une majorité de circonstance texte par texte, se reposer sur les outils constitutionnels à disposition pour les lois financières, et n’exclut pas d’amender fortement l’architecture des économies afin de rallier des voix hors de la coalition présidentielle. Reste une équation périlleuse : préserver la crédibilité financière du pays sans casser la demande, ni braquer des partenaires dont il a besoin.La riposte des oppositionsLa gauche réunie au sein d’une alliance réaffirme sa légitimité parlementaire et rappelle qu’elle avait proposé une personnalité « neutre » de la société civile pour Matignon après les législatives de 2024. Les socialistes, charnière potentielle, exigent des inflexions nettes : pouvoir d’achat, fiscalité plus progressive, services publics. La France insoumise annonce la menace de motions de censure si la « nouvelle méthode » ne s’incarne pas sur le fond. À l’autre pôle, le Rassemblement national réclame une dissolution et juge que tout « maquillage » de la ligne précédente sera voué à l’échec, tout en laissant planer l’idée d’un soutien conditionnel à des mesures de rigueur ciblées si elles croisent ses priorités. Les Républicains, enfin, sont partagés entre coopération pragmatique et opposition dure.Les chiffres qui pèsentLa dette publique flirte avec environ 114 % du PIB et le déficit reste nettement au‑dessus du seuil de 3 % ; la charge d’intérêts pèse une part croissante du budget. Les agences de notation maintiennent une pression explicite : à défaut d’une trajectoire crédible et votée, le risque de dégradation plane, avec des conséquences sur le coût de financement et l’investissement. C’est dans ce contexte que l’exécutif entend recaler le budget 2026 – en le rendant votable – d’ici au 31 décembre.

UE et Pologne: Drones abattus

UE et Pologne: Drones abattus

La Pologne a abattu, dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, plusieurs drones russes ayant violé son espace aérien — une première pour un pays de l’OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine. L’Union européenne a dénoncé une atteinte « agressive et irresponsable » à la sécurité du continent et s’est alignée sur l’Alliance atlantique pour renforcer sans délai la protection du flanc Est.Selon les autorités polonaises, près d’une vingtaine d’engins — 19 objets au total — ont franchi la frontière orientale lors d’une attaque russe d’ampleur contre l’Ukraine. L’opération d’interception a duré près de sept heures, mobilisant des F‑16 polonais appuyés par des moyens alliés. Des débris ont été retrouvés dans plusieurs localités de l’Est ; une habitation a été gravement endommagée dans la région de Lublin, sans faire de victimes.En réaction immédiate, Varsovie a activé l’article 4 du traité de l’OTAN, réuni son Conseil de sécurité nationale et instauré des restrictions temporaires de l’espace aérien le long de la frontière orientale — notamment une interdiction des vols de drones civils — valables jusqu’au 9 décembre. Le trafic passagers n’est pas concerné par ces mesures.Au nom de l’Union, le Haut Représentant a condamné la « violation intentionnelle » de l’espace aérien d’un État membre, y voyant un acte « agressif et irresponsable » menaçant la sécurité des citoyens européens. Dans le même temps, la présidente de la Commission a appelé à durcir la pression économique sur Moscou, y compris par des mesures visant la « flotte fantôme » de tankers et certaines entités de pays tiers.Sur le plan militaire, l’OTAN a lancé l’opération Eastern Sentry pour densifier la défense du flanc oriental, de la Baltique à la mer Noire. Des moyens supplémentaires sont déployés : trois Rafale français, des F‑16 danois, quatre Eurofighter allemands et une frégate danoise, en complément des capacités déjà en place. Le commandement allié a réaffirmé que « chaque centimètre » de territoire serait défendu.Plusieurs États membres ont annoncé des mesures immédiates : Paris a engagé trois Rafale pour contribuer à la protection du ciel polonais, Berlin a prolongé sa mission de « police du ciel » et convoqué l’ambassadeur russe. Sur le terrain, les équipes polonaises poursuivent les opérations de sécurisation et d’investigation autour des points d’impact.Varsovie rejette l’idée d’une « erreur » et qualifie l’incursion de provocation destinée à tester la réactivité euro‑atlantique. À la demande de la Pologne, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU se tient afin d’examiner l’incident. Moscou nie toute intention de viser la Pologne, tout en poursuivant des exercices conjoints avec le Bélarus.Dans une logique de retour d’expérience, la Pologne intégrera l’expertise acquise par l’Ukraine face aux attaques de drones : une délégation militaire polonaise se rendra à Kyiv le 18 septembre pour renforcer la coopération en matière de détection, de brouillage et d’interception.L’épisode ravive, enfin, les préoccupations touchant l’aviation civile en Europe. Des aéroports de l’Est polonais — dont Rzeszów‑Jasionka, plateforme majeure du soutien occidental à l’Ukraine — ont été temporairement fermés, tandis que le secteur réévalue ses procédures de gestion des risques à proximité des zones de conflit.

Macron face à Trump et Xi

Macron face à Trump et Xi

Alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine s'intensifient en Asie, le président français Emmanuel Macron cherche à jouer un rôle de médiateur. La rivalité entre Washington et Pékin, exacerbée par les politiques de l'ancien président américain Donald Trump, continue de façonner la géopolitique de la région. Macron, conscient des enjeux, souhaite positionner la France comme une alternative fiable et un acteur clé dans la résolution des conflits.La politique de Trump en Asie a été marquée par une approche transactionnelle et souvent conflictuelle. Ses initiatives, telles que l'imposition de tarifs douaniers élevés sur les produits chinois, ont non seulement affecté l'économie mondiale mais ont également accru les tensions dans des zones sensibles comme la mer de Chine méridionale. Ces actions ont été perçues comme une tentative de contrecarrer l'influence croissante de la Chine dans la région.En réponse, la Chine a adopté une posture défensive, renforçant ses alliances avec d'autres nations asiatiques et augmentant ses investissements dans des infrastructures clés. Cette stratégie vise à consolider sa position en tant que puissance économique et militaire dominante en Asie. Les récentes manœuvres militaires chinoises et les investissements dans des projets tels que la Nouvelle Route de la Soie illustrent cette ambition.Face à cette escalade, Macron a entrepris une série de voyages en Asie pour promouvoir une vision de l'ordre mondial basée sur le droit et la coopération multilatérale. Lors de sa visite au Vietnam, un pays stratégiquement important dans la région, Macron a souligné l'importance de maintenir un dialogue ouvert et de respecter les normes internationales. Cette démarche s'inscrit dans sa stratégie indopacifique, qui vise à contrer l'influence de Trump et de Xi Jinping en offrant une alternative européenne.Les experts estiment que l'approche de Macron pourrait être bien accueillie par les nations asiatiques qui cherchent à éviter de prendre parti dans le conflit sino-américain. Cependant, certains critiques soulignent que la France, et l'Europe en général, pourraient ne pas avoir le poids économique ou militaire nécessaire pour influencer significativement les dynamiques de pouvoir en Asie.Malgré ces défis, Macron persiste dans sa volonté de positionner la France comme un acteur incontournable sur la scène internationale. Sa stratégie repose sur la promotion de valeurs telles que la démocratie, les droits de l'homme et le multilatéralisme, des principes souvent mis à mal par les politiques de Trump et de Xi.En conclusion, alors que Trump et la Chine continuent de s'affronter en Asie, Macron tente de s'imposer comme une force de modération et de dialogue. Son succès dépendra de sa capacité à rallier d'autres nations à sa cause et à proposer des solutions concrètes aux défis géopolitiques de la région.

Trump favorise Poutine ?

Trump favorise Poutine ?

Au cours des derniers mois, la relation entre Donald Trump et Vladimir Poutine a de nouveau attiré l’attention, alors que le président américain semble prendre des décisions susceptibles de profiter au leader russe. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier 2025, Trump a adopté une approche qui pourrait, selon certains observateurs, fragiliser la position de l’Occident face à la Russie, notamment dans le contexte du conflit en Ukraine.Trump a souvent loué Poutine, le qualifiant de leader fort et compétent. Durant son premier mandat, il avait été critiqué pour son manque de fermeté face aux agissements russes, comme l’annexion de la Crimée en 2014. Aujourd’hui, alors que la guerre en Ukraine perdure, il semble disposé à faire des compromis pour apaiser les tensions avec la Russie.Récemment, Trump a qualifié le conflit ukrainien d’obstacle majeur aux relations entre Washington et Moscou. Il a laissé entendre qu’il pourrait sacrifier le soutien à l’Ukraine pour conclure un accord avec Poutine, une position qui a provoqué l’indignation de ses adversaires politiques et de certains partenaires de l’OTAN. En février 2025, des émissaires de Trump ont rencontré des responsables russes à Riyad, en Arabie saoudite, pour évoquer une possible levée des sanctions contre la Russie et le retour des entreprises américaines sur ce marché. Ces pourparlers ont aussi abordé des projets conjoints dans l’Arctique et le secteur énergétique, renforçant potentiellement les liens économiques entre les deux nations.Paradoxalement, Trump a aussi brandi la menace de sanctions contre la Russie si Poutine ne mettait pas fin à la guerre en Ukraine. Ces déclarations contrastent avec ses gestes conciliants, comme lorsqu’il a affirmé entretenir une "très bonne relation" avec Poutine et vouloir collaborer avec lui sur les enjeux mondiaux.Pour Poutine, ces évolutions pourraient s’avérer très avantageuses. En réduisant le soutien occidental à l’Ukraine, Trump pourrait permettre à la Russie de consolider ses acquis territoriaux et d’affirmer sa domination régionale. Par ailleurs, la levée des sanctions et le retour des investisseurs américains offriraient un bol d’air à une économie russe affaiblie par des années d’isolement.Les analystes divergent sur les intentions de Trump. Certains y voient une conviction sincère que des relations apaisées avec la Russie servent les intérêts américains, tandis que d’autres soupçonnent des motivations plus personnelles ou économiques. Quoi qu’il en soit, ces choix ont des répercussions profondes sur la géopolitique mondiale. En ébranlant la cohésion occidentale et en offrant à Poutine une marge de manœuvre accrue, Trump pourrait, sans le vouloir, renforcer la stature internationale de la Russie.

Le bouclier de Trump

Le bouclier de Trump

Durant son mandat, le président Donald Trump a mis en avant l'importance de renforcer les capacités de défense antimissile des États-Unis face aux menaces croissantes de pays comme la Chine, la Russie, l'Iran et la Corée du Nord. Sous son administration, des initiatives ont été lancées pour développer un système de défense plus robuste, souvent décrit comme un "bouclier" protégeant le territoire américain.Ce projet vise à améliorer les systèmes existants, tels que le Ground-based Midcourse Defense (GMD) et le système Aegis Ballistic Missile Defense, en y intégrant de nouvelles technologies. Cela pourrait inclure des intercepteurs basés dans l'espace et des capteurs avancés pour une détection et une interception plus précoces des missiles ennemis. L’objectif est de créer une protection multicouche capable de contrer les menaces balistiques à différentes phases de leur trajectoire.Le développement de ce "bouclier" est motivé par l’évolution rapide des capacités balistiques des adversaires potentiels. Ces dernières années, des progrès dans les missiles hypersoniques et les technologies de dissimulation ont rendu les systèmes de défense actuels moins efficaces. Pour y répondre, des milliards de dollars ont été investis dans la recherche et le déploiement de nouvelles solutions, un effort qui s’est intensifié sous l’impulsion de Trump.Cependant, ce projet ambitieux ne va pas sans défis. La complexité technique reste un obstacle majeur, tout comme les coûts, estimés à plusieurs dizaines de milliards de dollars sur le long terme. De plus, cette initiative a suscité des réactions internationales mitigées. Certains pays, notamment la Russie et la Chine, y voient une menace pour l’équilibre stratégique mondial, craignant une escalade des tensions ou une nouvelle course aux armements.Bien que Trump ait quitté ses fonctions en 2021, les efforts pour renforcer la défense antimissile se poursuivent sous l’administration actuelle. Les bases posées durant son mandat, notamment via la Missile Defense Review de 2019, continuent d’influencer les priorités de sécurité nationale. Des tests récents et des investissements dans des technologies spatiales témoignent de cette continuité.En résumé, le "bouclier antimissile de Trump" incarne une vision de modernisation des défenses américaines face aux défis du XXIe siècle. Entre prouesses technologiques et enjeux géopolitiques, son développement reste au cœur des débats sur la sécurité mondiale.

Finlande renforce frontières

Finlande renforce frontières

La crise en Ukraine a bouleversé la sécurité européenne, particulièrement pour les pays voisins de la Russie. La Finlande, avec sa frontière de plus de 1 300 kilomètres partagée avec son puissant voisin, a réagi en renforçant ses défenses face à une situation géopolitique tendue.Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, la Finlande a intensifié sa vigilance. Elle a accru sa présence militaire à l’est, déployant des troupes supplémentaires et organisant des exercices pour tester sa preparedness. Des investissements significatifs ont également été réalisés dans les infrastructures frontalières : une clôture de 4,5 mètres de haut, équipée de caméras et de capteurs, s’étend déjà sur 35 kilomètres, avec un objectif final de 200 kilomètres pour mieux contrôler les flux migratoires dans les zones reculées.Ces efforts ne sont pas isolés. La Russie, de son côté, a renforcé sa présence militaire près de la frontière finlandaise. Des troupes, des équipements lourds et de nouvelles installations, comme des camps et des bases pour hélicoptères, ont été observés dans la région. Bien que ces mesures semblent défensives pour l’instant, elles alimentent les inquiétudes quant aux intentions à long terme de Moscou dans cette zone stratégique.Historiquement marquées par des relations complexes, la Finlande et la Russie voient leurs tensions ravivées. L’adhésion de la Finlande à l’OTAN en 2023 a amplifié cette dynamique, le pays cherchant à sécuriser son territoire face à un voisin jugé imprévisible. Les autorités finlandaises ont par ailleurs fermé leur frontière terrestre depuis plus d’un an, accusant la Russie d’orchestrer une vague migratoire comme tactique hybride.Les analystes soulignent que cette montée en puissance militaire pourrait affecter la stabilité régionale, notamment dans la Baltique et l’Arctique, où les ressources naturelles attisent les convoitises. Alors que la Russie est focalisée sur l’Ukraine, son activité près de la Finlande reste modérée mais suffisante pour maintenir la pression.

Le plan « Riviera » pour Gaza

Le plan « Riviera » pour Gaza

Au début de septembre 2025, un document programmatique de 38 pages détaillant une vision dite de « reconstitution » de la bande de Gaza circule au sein de l’administration américaine. Il propose de placer le territoire sous une tutelle dirigée par les États‑Unis pour au moins une décennie, avec un objectif affiché : transformer Gaza en pôle touristique et technologique — une « Riviera » assortie de villes intelligentes, d’îles artificielles et d’une zone économique spéciale. Le projet, qui s’inspire de logiques de méga‑infrastructures régionales, déclenche une controverse immédiate, sur fond de crise humanitaire et de combats persistants.Un prospectus de 38 pages et une tutelle américaineLe texte, baptisé « GREAT Trust » (Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation), décrit une gouvernance transitoire sous forme de « custodian‑ship » conduite par Washington, d’abord via un accord bilatéral avec Israël, avant une possible extension multilatérale. Israël conserverait un droit de regard sécuritaire « supérieur », tandis que l’autorité administrative quotidienne serait progressivement transférée à la structure de tutelle, dans l’attente d’une entité palestinienne « réformée ».Relocalisation « volontaire » et incitations financièresLe cœur du dispositif réside dans la « relocalisation volontaire » de la population de Gaza, présentée comme temporaire ou durable. Des incitations financières individuelles sont prévues (versements en espèces, aides au loyer sur plusieurs années, subventions alimentaires), parallèlement à la création de zones de transition humanitaire pour les personnes restant sur place. Les auteurs du plan vont jusqu’à chiffrer des « économies » budgétaires liées à chaque point de pourcentage de population quittant la bande.Un urbanisme de rupture : villes IA, anneaux routiers et îlesSur le plan spatial, le document projette 6 à 8 « villes intelligentes » alimentées par des systèmes numériques d’identification et des services gérés par l’IA, reliées par un anneau autoroutier et un tramway. Il inclut la réhabilitation d’un port (prolongement d’al‑Arich), un petit aéroport à Dahaniya, des usines de dessalement et d’énergie solaire dans le Sinaï, ainsi que des stations‑data présentées comme « sanctuarisées ». Une « Riviera » de resorts s’étendrait sur le littoral et sur des îles artificielles inspirées de projets déjà visibles dans le Golfe. Une zone industrielle dite « Elon Musk Smart Manufacturing Zone » est même esquissée le long de la frontière.Tokenisation foncière et promesse de rendementLe financement se veut « innovant » : constitution d’un « land trust » agrégeant des terres publiques (baux de 25 à 99 ans) et des apports privés volontaires, puis « tokenisation » des droits fonciers. Les propriétaires recevraient des « tokens » échangeables contre des logements reconstruits. Le prospectus avance un cadrage macroéconomique ambitieux : 70 à 100 milliards de dollars d’investissements publics déclenchant des apports privés complémentaires, un portefeuille d’actifs de plus de 300 milliards à terme, un retour global présenté comme largement positif sur dix ans, et jusqu’à un million d’emplois directs et indirects.Dispositif humanitaire parallèleAvant et pendant la reconstruction, une fondation humanitaire dédiée serait chargée d’acheminer l’aide et d’héberger la population dans des complexes sécurisés, en coordination avec des ONG partenaires. Ce maillage logistique et sécuritaire, dissocié de toute présence de groupes armés, doit, selon les promoteurs du projet, « dérisquer » l’intervention, accélérer la distribution et stabiliser les flux de personnes.Obstacles massifs et risques juridiquesSur le terrain, le plan reconnaît lui‑même l’ampleur des opérations préalables : déminage d’un territoire saturé d’engins non explosés, déblaiement intégral des gravats en plusieurs années, rétablissement des réseaux d’eau et d’électricité, reconstruction d’hôpitaux et d’écoles. Au‑delà de ces défis, des juristes alertent sur la ligne de crête entre « relocalisation volontaire » et transfert forcé de population — un point cardinal du droit international humanitaire. Le défaut d’accord explicite et durable des habitants, l’absence de garantie de retour effectif et la mise sous tutelle externe sans horizon politique clair sont régulièrement identifiés comme des sources de contentieux majeurs.Qui pilote, qui paie, qui gagne ?Le montage repose sur des partenariats public‑privé, la mobilisation d’investisseurs états‑uniens et régionaux, et la promesse de rendements élevés. Des prestataires privés — y compris dans les fonctions de sécurité et d’ingénierie — sont mentionnés par diverses versions de travail. L’architecture financière prévoit aussi l’émission d’actifs numériques, la constitution d’un « fonds de richesse » au profit de futurs résidents, et un usage intensif des chaînes logistiques régionales (corridor IMEC, interconnexions avec l’Égypte, Israël et les pays du Golfe). Les promoteurs avancent que le projet ne pèserait pas sur le contribuable américain ; ses détracteurs y voient au contraire un « produit d’investissement » grevé de risques politiques et éthiques majeurs.Conjoncture défavorableLa séquence s’inscrit alors que les opérations militaires se sont encore intensifiées autour de Gaza‑Ville et que de nouvelles évacuations massives ont été ordonnées, aggravant une crise humanitaire qualifiée d’extrême par plusieurs instances. Dans ces conditions, la faisabilité d’une reconstruction‑choc, sécurisée et rentable, paraît incertaine : accès humanitaire, sécurité des chantiers, acceptabilité sociale et reconnaissance internationale constituent autant de verrous.Zones d’ombrePlusieurs inconnues structurantes demeurent : consentement réel des populations concernées ; place des autorités palestiniennes dans la chaîne de décision ; garanties de retour pour les déplacés ; articulation avec un horizon politique (État, autonomie, autre) ; gouvernance et contrôle démocratique d’une tutelle conduite par une puissance extérieure ; et, enfin, compatibilité d’un schéma de « ville futuriste » avec le droit, l’histoire et l’identité d’un territoire éprouvé par des décennies de blocus et de guerre.Dans l’immédiat, la bataille se joue moins sur des rendus architecturaux spectaculaires que sur une question simple et lourde : qui décide de l’avenir de Gaza — et sur quel mandat ?

Alliance Trump-MBS décisive

Alliance Trump-MBS décisive

La rencontre du 18 novembre 2025 à la Maison‑Blanche a marqué le retour spectaculaire du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) sur la scène internationale et a révélé la nouvelle entente avec le président Donald Trump, qui vise à redéfinir les équilibres au Moyen‑Orient. Sous les dorures d’une réception grandiose – tapis rouge, honneurs militaires et survol aérien – les deux dirigeants ont scellé une série d’accords militaires, économiques et technologiques qui, selon eux, ouvriront une ère de coopération renforcée.Au cœur de cette visite se trouve un accord de défense stratégique qui désigne l’Arabie saoudite comme « allié majeur hors OTAN ». Cet engagement offre au royaume un accès inédit à l’armement américain : il inclut la livraison de 48 avions de combat furtifs F‑35, faisant de Riyad la première puissance arabe à en disposer, ainsi que l’achat de 300 chars Abrams. Cette alliance formalise des garanties de sécurité contre toute attaque majeure et facilite l’installation de bases et d’entreprises américaines dans le royaume. En parallèle, une déclaration commune sur l’énergie nucléaire civile jette les bases d’un partenariat durable, même si les conditions de contrôle de l’enrichissement de l’uranium restent à négocier.Les annonces économiques ont été tout aussi retentissantes. MBS a fait savoir que les investissements saoudiens aux États‑Unis passeront de 600 milliards à 1 trillion de dollars pour financer des infrastructures, des projets énergétiques et des technologies avancées. Cette promesse, bien que sans calendrier précis, s’ajoute à un programme d’accords estimé à quelque 270 milliards de dollars signé lors du Forum d’investissement américano‑saoudien, qui s’est tenu le lendemain au Kennedy Center. Parmi les signatures figurent un partenariat entre la société MP Materials et le géant saoudien des mines Ma’aden pour créer une raffinerie de terres rares, des participations d’Aramco dans des projets américains de gaz naturel liquéfié, et une série de mémorandums dans les domaines des infrastructures, de la santé et de la finance.La technologie et l’intelligence artificielle occupent une place centrale. Washington a autorisé la vente de 35 000 puces Blackwell de dernière génération à Humain, entreprise publique saoudienne, et à G42, son équivalent émirati. Humain prévoit d’acquérir jusqu’à 600 000 processeurs Nvidia dans les trois prochaines années et d’installer des centres de données d’une capacité de 500 mégawatts en coopération avec la start‑up xAI d’Elon Musk et les services web d’Amazon. MBS a même évoqué publiquement un achat possible de 50 milliards de dollars de microprocesseurs américains, justifiant la présence, au dîner officiel, de dirigeants comme Jensen Huang, Tim Cook et Elon Musk. Ces initiatives illustrent la volonté conjointe de créer au Moyen‑Orient un pôle mondial de calcul intensif, tout en sécurisant l’accès de l’Amérique aux minerais critiques nécessaires à ces technologies.Sur le plan diplomatique, la rencontre a confirmé la volonté de Riyad de rester maître de son agenda. MBS a rappelé qu’une normalisation des relations avec Israël ne pourra intervenir qu’en contrepartie d’une voie claire vers un État palestinien. Il a salué le plan de paix de Trump pour Gaza, entériné la veille par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui prévoit une Force internationale de stabilisation, et s’est montré disposé à contribuer financièrement à la reconstruction de la bande côtière. Dans le même esprit, il a plaidé pour des relations équilibrées avec l’Iran et a obtenu la levée de sanctions américaines contre la Syrie, soulignant que la sécurité régionale passe par des concessions de part et d’autre.La face sombre de cette visite n’a pas été occultée. Interrogé sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, Trump a qualifié le défunt de « controversé » et a déclaré : « Des choses arrivent, mais il n’en savait rien », suscitant un tollé chez les défenseurs des droits humains. Le prince héritier a répondu qu’il s’agissait d’une « erreur douloureuse » et que son pays avait « pris toutes les mesures nécessaires » pour éviter la répétition d’un tel crime. La veuve de Khashoggi a réagi en rappelant que rien ne justifie un meurtre et que l’oubli de cette affaire ternit la crédibilité des États‑Unis. Plusieurs ONG ont aussi dénoncé l’absence totale de discussions sur les droits de l’homme alors que le royaume continue de réprimer sévèrement ses opposants.Au‑delà des discours, la concrétisation de cette alliance reste incertaine. Beaucoup d’analystes soulignent que les dépenses colossales engagées par Riyad pour ses mégaprojets nationaux réduisent sa capacité à investir à l’étranger et que le chiffre d’un trillion de dollars relève plus de l’effet d’annonce que d’une réalité budgétaire. D’autres rappellent que la vente des F‑35 pourrait relancer une course aux armements dans la région et remet en cause la supériorité militaire d’Israël. L’« alliance de l’IA » promue par Washington se heurte aussi à l’interdépendance des monarchies du Golfe avec la Chine, qui fournit déjà l’essentiel des chaînes d’approvisionnement en semi‑conducteurs.La visite de Mohammed ben Salmane à Washington consacre néanmoins son retour en grâce sur la scène internationale. Elle démontre l’approche transactionnelle du second mandat de Trump : acheter la loyauté stratégique de Riyad par des avancées technologiques, militaires et économiques, tout en réorientant les alliances moyen‑orientales. Si cette entente tient ses promesses, elle pourrait rebattre les cartes énergétiques et sécuritaires de la région. Mais elle ne pourra durer que si elle s’accompagne de progrès tangibles vers la paix, la transparence et le respect des droits fondamentaux.