Deutsche Tageszeitung - "Ce n'était pas écrit d'avance", assure Risacher, qui débute en NBA (à l'AFP)

"Ce n'était pas écrit d'avance", assure Risacher, qui débute en NBA (à l'AFP)


"Ce n'était pas écrit d'avance", assure Risacher, qui débute en NBA (à l'AFP)
"Ce n'était pas écrit d'avance", assure Risacher, qui débute en NBA (à l'AFP) / Photo: © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives

"Je me suis créé cette opportunité, ce n'était pas forcément écrit d'avance", a assuré dans un entretien accordé à l'AFP le jeune Français Zaccharie Risacher, N.1 de la draft en juin, qui débute mercredi sa carrière en NBA avec les Atlanta Hawks face aux Brooklyn Nets.

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Interrogé mardi au centre d'entraînement de sa franchise au nord-ouest d'Atlanta (Géorgie, États-Unis), le fils de l'ancien international tricolore Stéphane Risacher, 19 ans, ne croit pas au destin mais reconnaît l'apport de son "cadre familial" dans son ascension express.

QUESTION: Après la carrière de votre père Stéphane, était-ce votre destin de jouer en NBA, au plus haut niveau ?

REPONSE: "Pas spécialement. Je sais que je suis là où je suis à cause de moi. Personne ne m'a obligé, personne n'a travaillé à ma place. Je pense vraiment que je me suis créé cette opportunité, ce n'était pas forcément écrit d'avance. Mais dans un second temps, après avoir décidé, petit, de vouloir suivre cette voie-là, j'ai aussi été très bien accompagné. Avec mon cadre familial et l'expérience que mon père a pu m'apporter, dès que j'ai décidé de m'y mettre à fond, j'ai été très bien entouré, que ce soit pour me conseiller sur le terrain ou même en dehors."

Q: Tout a commencé à Lyon...

R: "On avait un panier dans le jardin en fait, mon père l'a installé quand on est arrivé à Lyon. On était tout le temps là avec ma sœur (Aïnhoa, âgée de 17 ans, joueuse à l'Asvel, ndlr) ou avec mes amis, on pouvait passer des heures et des heures à jouer, un contre un, deux contre deux, ou juste à faire des +workouts+ (entraînements). Dès que j'avais fini mes devoirs, je voulais faire une séance avec papa. Il adorait nous faire travailler, nous apprendre. Ça a commencé très jeune. J'étais habitué à ça et je n'avais pas l'impression de travailler. C'était juste que je réclamais ces temps avec mon père pour pouvoir devenir meilleur et pour pouvoir m'éclater et m'amuser pendant les matchs le week-end. Au fur et à mesure, c'est devenu de plus en plus sérieux et j'ai pris conscience qu'il fallait passer par là de manière régulière pour atteindre mes objectifs à court terme ou à long terme."

Q: Comment avez-vous préparé votre arrivée en NBA, notamment l'aspect extra-sportif ?

R: Honnêtement, je me suis plus concentré sur le basket, même si c'est vrai que j'ai pu expérimenter depuis quelques mois le fait qu'il n'y a pas que le basket. J'ai fait mon premier déménagement tout seul. Il y a eu toutes les choses autour à gérer: son permis, acheter sa voiture, trouver une cheffe cuisinière, toujours avec cette volonté de me rendre la vie la plus facile possible, préparer au mieux la saison, pour qu'ensuite, tout se déroule bien. C'est vrai que c'est un changement. Et faire ça dans un autre pays, dans une autre langue, c'est assez compliqué. Je suis bien entouré. L'équipe m'aide aussi beaucoup. Je suis très reconnaissant de ça. J'ai l'impression qu'au fur et à mesure j'arrive à progresser. Le plus important, c'est de travailler avec ses coéquipiers, c'est d'oser poser des questions."

Propos recueillis par Robin GREMMEL

(P.Hansen--DTZ)