Roland-Garros: Sinner fête sa place de N.1 en fonçant vers sa première demi-finale
L'Italien Jannik Sinner, qui compte parmi les favoris pour le titre, s'est qualifié mardi pour sa première demi-finale à Roland-Garros en battant facilement 6-2, 6-4, 7-6 (7/3) le Bulgare Grigor Dimitrov (10e).
Vainqueur de l'Open d'Australie en janvier, il est d'ores et déjà assuré de devenir à 22 ans le premier joueur de son pays N.1 mondial à l'issue du tournoi, en raison du forfait de Novak Djokovic, annoncé mardi par les organisateurs.
Une nouvelle qu'il a accueillie sous l'ovation du Philippe-Chatrier après sa victoire.
"Qu’est ce que je peux dire ? C’est le rêve de tout le monde de devenir N.1 mondial. D’un autre côté, voir Novak déclarer forfait est très est décevant pour tout le monde. Je lui souhaite de guérir vite. J’essaye de ne pas trop y penser, car c’est un tournoi où j’ai eu des difficultés les deux dernières années donc je suis content d’être en demi-finales, et je vais essayer de jouer du mieux que je peux", a-t-il dit.
"Merci à mon équipe d’avoir rendu cela possible car sans eux, c’est impossible. Et sans vous non plus les gars (au public). C’est un moment important pour moi et je suis très heureux de le partager avec vous, ceux qui regardent à la maison et spécialement depuis l’Italie", a-t-il ajouté.
Sinner affrontera vendredi, pour une place en finale, l'Espagnol Carlos Alcaraz (3e), vainqueur de l'US Open 2022 et de Wimbledon 2023. ou le Grec Stefanos Tsistipas (9e), finaliste en 2021.
Sinner s'est montré intraitable durant les deux premières manches, enlevées avec autorité, en profitant aussi de la fébrilité de Dimitrov, son aîné de 11 ans qui a commis trop d'erreurs pour son premier quart à Roland-Garros.
A sens unique jusque-là, le match a fini par s'équilibrer tardivement au troisième set, dans un sursaut inattendu, le Bulgare a débreaké in extremis après avoir perdu son service à 4-4.
Poussé au jeu décisif, Sinner a alors eu aucun mal à finir le travail, au bout d'une performance très solide, qui atteste de sa montée en puissance sur la terre battue parisienne, où il ne ressent manifestement plus ses douleurs à une hanche qui l'avaient contraint au repos durant les trois semaines précédant le tournoi.
(P.Vasilyevsky--DTZ)