F1: Verstappen et Red Bull remettent les pendules à l'heure japonaise
Max Verstappen et Red Bull remettent les pendules à l'heure ! Deux semaines après son abandon en Australie, le Néerlandais a remporté sans trembler le Grand Prix du Japon de Formule 1 devant son coéquipier mexicain Sergio Pérez, dimanche à Suzuka.
Le triple champion du monde, qui s'était élancé en pole position pour la quatrième fois en quatre courses cette saison, a ainsi décroché la 57e victoire de sa carrière, la troisième consécutive sur le magnifique circuit japonais.
L'écurie Red Bull, absente du podium à Melbourne contre toute attente, a pris sa revanche en réalisant son troisième doublé de l'année et confirmé son écrasante supériorité par rapport à ses concurrents.
"C'est une très belle victoire. On a fait des changements sur la voiture avant la course et cela s'est ressenti. Je me suis senti très à l'aise. Ca n'aurait pas pu mieux se passer. C'est cela que nous voulons faire tous les week-ends", a souligné Verstappen.
Pérez, seulement cinquième à Melbourne, s'est bien rattrapé à Suzuka. Solide en qualifications, le Mexicain a réalisé une belle course et terminé deuxième pour la troisième fois de la saison. Ce résultat lui permet de reprendre la place de dauphin au championnat du monde avec 64 points, 13 de moins que Verstappen.
"Tout s'est très bien passé pour moi et l'équipe. Je suis dans une bonne période actuellement et ici l'an dernier ça avait peut-être été mon week-end le plus compliqué de la saison donc je suis très heureux", a-t-il savouré.
- Ferrari solide -
Deux semaines après le doublé inattendu en Australie avec la victoire de Carlos Sainz devant Charles Leclerc, Ferrari a aussi connu un bon week-end au Japon puisque l'Espagnol a confirmé son excellent début de saison en prenant la troisième place, devant son coéquipier, qui était pourtant parti en huitième position.
La stratégie à un seul arrêt de la Scuderia s'est avérée payante pour le Monégasque, qui est troisième au championnat avec une longueur d'avance sur Sainz et possède deux fois plus de points que l'an dernier à la même époque.
"Je suis très content de ma course car je pense qu'on ne pouvait pas faire mieux. Comme en Australie, le négatif ce week-end a été mon rythme en qualifications donc il va falloir travailler là-dessus", a estimé Leclerc.
L'équipe italienne est probablement celle qui a le plus progressé cet hiver et elle compte déjà 51 points d'avance sur McLaren et 86 sur Mercedes au classement des constructeurs.
L'écurie britannique, moins à l'aise qu'en qualifications, a limité la casse avec les cinquième et huitième places de Lando Norris et Oscar Piastri, tandis que l'équipe allemande a déçu puisque George Russell et Lewis Hamilton ont terminé respectivement septième et neuvième sur un tracé qui convient peu à leur monoplace.
"Personne ne va rattraper Max, sa voiture et son pilotage sont impressionnants. Maintenant, il faudra se contenter de la lutte pour la deuxième place entre les autres pilotes", a lâché Toto Wolff, le patron de Mercedes, laissant entendre que l'issue de la saison était déjà connue.
- Alpine catastrophique -
Le vétéran espagnol Fernando Alonso (Aston Martin) a encore été à la bagarre avec les meilleurs et a achevé la course au sixième rang, alors que le Japonais Yuki Tsunoda (Racing Bulls) a arraché la dixième place et le dernier point en jeu, pour le plus grand bonheur des quelque 102.000 spectateurs présents à Suzuka dimanche.
Alpine a en revanche poursuivi son chemin de croix au Japon avec les 15e et 16e places des Français Esteban Ocon et Pierre Gasly. Les monoplaces bleues, légèrement endommagées en début de course, ont eu un rythme de course catastrophique et ont évité la dernière place seulement grâce à une erreur de l'Américain Logan Sargeant (Williams).
"Nous ne sommes pas là où nous voulons être, mais c'est bien d'avoir apporté nos premières évolutions ce week-end. Nous devons continuer à développer le concept et à apporter des pièces dès que possible comme nous en avons besoin", a souligné Gasly.
Le prochain Grand Prix aura lieu dans deux semaines en Chine, où le paddock n'a plus fait escale depuis 2019 en raison de la pandémie. Le circuit de Shanghai accueillera à cette occasion la première des six courses sprint de la saison.
(O.Tatarinov--DTZ)